Je viens d’une société où, très tôt, on m’a appris que le bonheur réside dans les choses simples. Avoir une famille autour de soi, avoir quotidiennement de quoi manger et être en bonne santé sont des choses extraordinaires qui ne sont pas données à tout le monde. On vivait avec beaucoup de reconnaissance et moins de demandes. J’ai donc appris très jeune à me contenter de cela.
Puis, j’ai connu l’école. J’ai rencontré des jeunes filles comme moi appartenant à des cultures différentes de la mienne. Elles avaient grandi dans des sociétés où, contrairement à moi, on leur apprenait à vouloir toujours plus et pour qui le bonheur signifiait beaucoup plus que le fait d'être en bonne santé ou d’avoir à manger.
En côtoyant ces filles au fil de mes années d’études, ma perception du bonheur a sans cesse évolué. Je suis passée de celle qui se contentait d’être entourée de sa famille, des discussions fraternelles autour d’un repas à celle qui voulait aller au bout du monde, explorer d’autres paysages. Et cela, dans un seul but : trouver le bonheur.
Dans ma quête du bonheur, j’ai appris certaines leçons dans des situations parfois douloureuses mais nécessaires à mon bien-être. Car, dès lors que ces leçons sont assimilées, elles nous procurent la paix intérieure.
Savoir choisir ses combats
La première leçon que j'ai apprise est clairement de savoir choisir ses combats dans la vie. C’est une leçon que j’ai eu à apprendre contre mon gré dans mon cheminement vers l’accomplissement et le bonheur.
Tous les combats ne sont pas bons à mener. Certains combats sont là pour nous permettre d’apprendre d’avantages de choses sur nous (nos réels centres d’intérêt, nos atouts, nos faiblesses, nos priorités...) et d’autres pour tout simplement nous rappeler notre impuissance.
Par combat, je veux parler de défis, de situations difficiles qu’on aimerait changer ou d’affrontements qu’on rencontre tous dans nos vies et selon l’âge, la période, cela peut être très éprouvant. En plus d’être parfois éprouvants, ces combats sont de grands bouffeurs d’énergie physique ou psychologique. Si vous arrivez à les identifier, ne perdez pas une seconde, partez ! Il peut s’agir d’un conjoint qui laisse paraître des signes de violence envers vous ou d’un manager toxique.
Depuis que j’ai compris cela, je prends le temps d’observer et d’analyser attentivement les situations qui se présentent à moi et je garde toujours à l’esprit que je mérite moi aussi d’être heureuse.
Vivre chaque jour comme si c’était le dernier
“Vivre chaque jour comme si c'était le dernier” peut paraître inconscient surtout quand on a grandi dans une société où il faut travailler dur maintenant pour préparer un avenir ou une retraite paisible.
Je m’étais inscrite à 100% dans cette idéologie jusqu’à ce que je réalise tristement qu’on peut tout perdre du jour au lendemain. Depuis lors, je refuse de me priver maintenant pour aspirer à mieux demain.
Je choisis donc de me faire du bien à chaque fois que j’en ai l’occasion sans toutefois m'inscrire dans les excès. Je planifie “raisonnablement” mes moments de plaisir et seulement après, je me projette pour l’avenir, la vieillesse. Ce serait dommage d’ouvrir les yeux à 50 ans et de réaliser que je suis passée à côté de ma vie durant toutes ces années.
La gratitude
Dans cette société où on court constamment à la richesse, à la beauté ou tout simplement au bonheur (selon comment on le définit), on ne prend pas souvent le temps de se poser et de faire le point sur tout ce qui a été accompli. Et j’aime bien cette parole de l'écrivain Mark Manson dans “L’art subtil de s’en foutre” qui dit : «L’environnement te serine que si tu veux une vie meilleure, il te faut aller vers plus, plus, plus - acheter plus, avoir plus, faire plus…être plus. Tu es bombardé non-stop de messages incitant à vouloir tout, tout le temps. A vouloir une nouvelle télé. A vouloir passer de meilleures vacances que tes collègues [...] le souci, c’est que vouloir trop de trucs est préjudiciable à ta santé mentale ».
Alors, pour rester focus sur moi et ne pas me laisser emporter par les événements externes ou la vie des autres, je décide de m’accorder des moments dans la journée pour manifester ma gratitude soit par écrit ou en pensée. J’arrive ainsi à me ressourcer dans ma propre histoire.
Il y a tellement de notions à aborder quand on parle du bonheur qu’un seul article ne suffirait pas. J’ai tenu à partager les piliers qui m'aident au quotidien à m’épanouir mentalement et physiquement.
Ce qu’il faut principalement retenir de cet article, c’est qu’on peut retrouver le bonheur dans des choses simples comme le fait de prendre soin de soi, ou d’être entouré de personnes qu’on aime ou de partager avec les autres. Peu importe la définition que l’on donne au bonheur, le plus important c’est la définition qui nous ait propre, qui est alignée avec l’essence même de notre personne et non celle que la société ou les autres veulent nous faire croire. Car, c’est seulement une fois bien définie, qu’elle devient atteignable.
Recommandation littéraire
“L’art subtil de s’en foutre” de Mark Manson
Magnifique livre dans lequel l’auteur nous renvoie à une réelle remise en question de la notion de bonheur et de la connaissance de soi. Il déconstruit plusieurs idéaux reçus sur la vie et le fait d’être heureux.
Un livre très édifiant que je vous invite clairement à lire.
Article très intéressant. Belle perception du bonheur et de la vie en général. Je me suis reconnue dans chacune de ces lignes. J’attends avec grande impatience les prochains articles ☺️.
Une écriture assez simple, beau résumé de ce qui aurait pu être une très longue dissertation. J'ai aimé
Très bel article dans lequel beaucoup de femmes se reconnaitront et qui nous inspire nous aussi à chercher et découvrir ce qui fait notre véritable bonheur🥰
Sa ma redonner le gout au bonheur vivement la suite😍
Article très inspirant et motivant et très belle définition du bonheur, j'attends la suite avec impatience 🥰