Book #1 "Ces amours qui nous font mal" de Patricia Delahaie

Cet après-midi, assise devant l’ordinateur, je me plonge dans mes pensées, je retrace mon parcours de vie. Je me rends compte que pour certains domaines de ma vie, tels que les études, j’ai toujours su quoi faire. Je savais que pour avoir des bonnes notes, il fallait suivre en classe et étudier sérieusement.

Mais je constate qu’il y a un domaine particulier où je ne savais pas grand-chose et donc j’ai dû beaucoup improviser. Il s’agit de l’amour.

Personne ne m’a dit ni appris comment aimer en tant que femme et de là où je viens, on te parle de l’amour généralement qu’au moment de franchir l’étape du mariage.

Chacun vit son expérience, en tire des leçons, des leçons parfois très douloureuses et avance dans le plus grand des silences.

Cet après-midi, je réalise à quels points les relations amoureuses consomment notre énergie et influencent de manière directe ou indirecte les autres aspects de notre vie.

Certaines sortent de ces relations complètement perdues, elles doivent réapprendre à s’aimer, à avoir de nouveau confiance en elles, réapprendre à vivre tout simplement.

Et je me dis que si on en arrive presque toutes à ce stade, c’est peut-être parce qu’on ne savait rien sur l’amour.

C’est avec cette idée à l’esprit que je décide de rechercher sur Google des œuvres littéraires qui parlent de l'amour. Et là, je découvre “Ces amours qui nous font mal” de Patricia Delahaie.

Un magnifique livre que j’ai pris énormément de plaisir à lire. Je prenais sans cesse des notes, tellement c’était agréable et facile à lire. L'œuvre est structurée de sorte à amener le lecteur à identifier dans un premier temps sa manière d’aimer : aimer trop ou tout simplement ne pas savoir aimer. Puis, que l’on se sente concerné par la première ou la seconde catégorie, le livre nous présente des solutions pour ne plus souffrir en amour.

L’auteure débute son récit par un paragraphe très intéressant débouchant sur un ensemble de questions que nous nous sommes peut-être toutes posées une fois :

“Bien sûr, l'amour est souhaitable…Bien sûr, il nous rend plus vivant et heureux. Bien sûr, il nous grandit, il nous embellit, nous bonifie et nous permet de soulever des montagnes…

Mais comment le plus souhaitable des sentiments peut-il nous faire souffrir à ce point ? Comment peut-il transformer notre vie en enfer et nous changer en obsessionnels, en fétichistes, en furies, en jaloux…alors que nous étions jusqu’ici les personnes les plus raisonnables du monde ?”

En réponse, l'auteure nous renvoie tout au long du livre à “la prudence et au souci de soi”. Oui à l’amour, mais pas au point de s’oublier. On y retrouve également des exemples de couples avec des histoires amoureuses particulières auxquelles on pourrait facilement s'identifier.

Pour résumer, ce livre s’adresse à tous ceux qui souffrent d’aimer comme il ne faudrait pas, à ceux qui n’aiment plus mais qui restent, parfois au péril de leur vie ou de leur équilibre. Il pourrait vous aider à faire le point sur votre situation, à guérir et à aimer autrement. Alors, foncez pour l’acheter, le lire et l’offrir à un proche. Ce livre est un coup de cœur.

5 leçons que j’ai apprises sur l’amour grâce à ce livre :

• Avant d’être en couple, nous avions des principes, des valeurs, confiance en nous. Lorsqu’on sent que ces valeurs sont menacées au point de ne plus se reconnaître intrinsèquement, il est peut-être temps de partir.

• Face à un pervers, un manipulateur ou à une personne violente, ne jamais chercher à le changer ou à entrer en confrontation avec lui. Il faut juste partir, partir pour sauver sa peau. On peut reconnaître le pervers narcissique par sa capacité à nous maintenir dans l’attente, le doute, il est tantôt proche, tantôt lointain et il arrive à nous faire culpabiliser de cette situation. On est déboussolé, complètement dépendant de lui et coupé du monde extérieur.

• Notre vie ne se limite pas à notre vie de couple. Il est important pour maintenir notre équilibre, d’avoir des activités, des loisirs, des relations. Car plus l’on diversifie ses satisfactions et ses sources de plaisir, moins on pèse sur nos compagnons.

• Après une rupture, osons rester seul quelque temps pour découvrir ce qui nous fait plaisir, ce qui nous fait du bien indépendamment de l’amour. Cette phase où on pense plus à notre bien-être qu’à la recherche de l’homme idéal, nous permettra de choisir par la suite un partenaire avec qui des rapports sains sont possibles. “Sans l’aimé(e), notre vie ne s’arrête pas, elle continue. Elle change seulement de trajectoire, parce que la route empruntée jusqu’ici présentait trop de risques pour notre équilibre... Allons donc ! Vivre sans eux, nous l’avons fait auparavant. Nous l’avons pu pendant. Nous le pourrons plus tard.”

• Ne soyons pas trop pressés d’aimer car notre principale erreur est rarement d’aimer trop fort, mais d’aimer trop vite. L’amour viendra en son temps et par étapes. A chacune, assurons-nous que nous ne sommes pas seules à nous accrocher à l’histoire afin de ne pas souffrir inutilement.